RP spécial Roxo =)
(comme d'hab je décline toute responsabilité en cas de faute d'orthographe lol)
L'esprit encore dans les limbes du sommeil je m'aspergeais le visage et faisais ma toilette. Il était aux alentours de 9h quand j'entendis un bruissement dans ma chambre. Sans y prêter attention je finissais de me débarbouiller et de m'habiller. En revenant près de mon lit je vis une lettre au pied de ma porte.
En la regardant de plus près, je vis qu'elle était cachetée par le sceau royal. Sans même réfléchir j'ajustais ma capuche et j'ouvrais ma lettre en éparpillant la cire preuve de sa confidentialité.
Comme prévue la lettre contenait mes ordres de mission, pour éviter les fouineurs ces ordres étaient englobés et codés dans une missive. Ce stratagème était utilisé depuis toujours.
Sans perdre un instant je fermais ma chambre à clef puis me saisis de mes armes et me tournais vers la bibliothèque.
Là, je tirais la reliure en cuir d'un manuel de cuisine afin que mon mur pivote. La flaupé de marche humide devant moi descendait directement aux écuries où un cheval frai m'attendait pour que je quitte Lebrifau au plus vite.
La mission qu'on m'assignait était d'ordinaire réservée aux assassins expérimentés. La cible était un rebelle humain cloitré dans une forteresse dans les montagnes. Ma destination, le mont Serite. Éperon rocheux séparant Kisade du reste du monde.
La monture qui me portait était d'un noir de jais et à nous deux nous faisions penser à la mort elle même ce qui n'était pas si loin de la vérité après tout.
Mon voyage en direction de la citadelle dura 4 jours et 3 nuits. Temps relativement court en prenant en compte des pauses pour me reposer moi et ma monture, manger et faire le plein de vivre.
Mon arrivé se fit en début de matinée. Un soleil pâle se levait et je distinguais clairement les tourelles qu'il me faudrait escalader. La chance fut avec moi ce matin là car, au moment où j'arrivais en haut des remparts, la garde venait d'être relevée et donc les chances de retrouver un soldat égorgé dans sa tourelle resté mince.
Le noir de ma tenue ressortait bien avec les dalles de craie de la forteresse. D'un autre côté, les gardes susceptibles de me voir grimpé la tour était ou bien assommés ou bien ils se vidaient de leur sang, la gorge grande ouverte.
Le passage par lequel je fini par entrer était une grande fenêtre. Le contraste était très important et mes yeux mirent quelques minutes à s'y adapter parfaitement. Pendant ce temps là je me réfugiais dans l'ombre où j'attendis.
Ma vue habituée aux nuances de luminosité, j'examinais la pièce plus sérieusement. La salle faisait dans les 15 mètres de longueur et 20 de largeur avec une hauteur sous plafond de 3 mètres. Cette pièce était sans hésitation un bureau. Le long des murs s'étalaient de longues bibliothèques, un grand bureau en chêne trônait au centre de la pièce et du courrier s'entasser dessus.
En ce qui concernait l'éclairage, une bougie luisait encore sur un chandelier suspendue au plafond. Le gros de la lumière venait des trois fenêtres. Celles ci faisaient de beaux arcs de cercle lumineux sur le carrelage en damier.
Les sons de pas qui émanaient de derrière la grande porte cloutée me firent sortir de ma rêverie.
Les hommes qui entrèrent étaient cuirassés des pieds à la tête. Des soldats sans aucun doute mais, le barbus que ne cessait de parler et qui devançait les deux autres hommes, était plus vieux. Une balafre lui recouvrait le visage du menton jusqu'à l'oreille.
Un vétéran pour cible?.... pas mal pour une quatrième mission je trouve.
Le vieil homme fini par congédier ses deux conseillers et jeta la lettre qu'il tenait à la main sur la pille déjà présente sur son bureau.
Je saisis l'occasion pour inspecter en détail mon adversaire.
L'homme était de petite stature, large d'épaule et beaucoup plus musclé de moi. D'un autre coté l'homme approchait de la cinquantaine et son corps était loin d'être dans la force de l'âge contrairement au mien.
Pendant que je l'examinais, je vis qu'il me regardait également, chose qui me fit tressaillir sur place. Comment cet homme pouvait me voir alors que je me tenais dans l'obscurité ? Au fond de moi je savais que je pouvais faire une croix sur la surprise.
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''Tu peux sortir que je te vois mieux? Mes yeux ne sont plus ce qu'il était''. S’adressa-t-il à moi.
Me sachant découvert je me relevais doucement et fit deux pas en avant. Apparaissant enfin à la lumière, l'homme fit la grimace.
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''Hum. Je vois. Un assassin... Je me demandais combien de temps encore fallait il au suceurs de sang pour m'envoyait quelqu'un''.
J'étais déstabilisé par la scène. Mais mon objectif n'avais pas changé je me devais de tué cet homme comme on me l’avait demandé. L'homme était assis et vulnérable. Je devais saisir l'occasion. Mais à peine après avoir dégainer, le vétéran était sur moi et malgré son âge il frappait comme un sourd. Ses assauts étaient réguliers et dosées. Ses appuis solides et son expérience du combat largement supérieur à la mienne.
Le combat allait se jouer sur ma jeunesse et mon corps vif et sain.
En premier lieu je me devais de déceler une faille dans le jeu de mon adversaire. Ses jambes étaient en trop bon état pour que je le prenne de vitesse, mais sa frappe gauche était légèrement plus lente que celle de droite. Surement à cause d'une blessure.
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''Pas très bavard à ce que je vois...'' me dit-il tout en enchainant parades et estocs.
Je n'avais aucune envie de lui répondre et de toute façon j'étais trop absorbé par le décryptage de mon adversaire pour dire quoi que ce soit.
Après plusieurs estocs dirigés vers son flan gauche je confirmais la blessure. Sa garde était faible de ce coté là et c'était de mon point de vue la seule zone possible à entailler.
Mais sans m'en rendre compte il m’avait fait bouger dans la salle et je me trouvais maintenant près de la porte de sortie. Là je vis que de chaque coté se tenait des lampes à huiles et le liquide qu'il me jeta au visage partit si vite que je ne puis l'évité.
Sans réfléchir je fis deux bons en arrière. C'était l'une des règles d'or des assassins.
Celle qui consister à s'écarter de l'adversaire et de se caché dans l'ombre si jamais notre vue devenait déficiente. Mon maitre me disais sauvant que les ténèbres était mes meilleure amis.
Tout en essayant de m'essuyer les yeux avec ma manche, je tournais autour du vétéran qui semblait assez fier de lui.
Mes yeux me piquaient mais je recouvrais une vue normale assez rapidement. Redoutant un nouveau piège, je fonçais en pointant ma lame sur le bras gauche de ma cible. Cette dernière surpris par ma remise en état si rapide ne put entièrement éviter le coup et je lui fis donc une belle entaille sur l'épaule. En contrepartie j'eus droit à une estafilade sur la joue. Rien de bien méchant mais les coups avais était rendue. Malgré ça le combat venait de prendre une nouvelle tournure : Mon adversaire était maintenant extrêmement vulnérable par la gauche du fait de sa nouvelle blessure alors que moi j'étais toujours en pleine possession de mes moyens. Nouvelle série de parades et d'estocs pour jauger le jeu ennemi et attaquer sur sa droite puis de nouveau sur l'épaule gauche. Cette fois le coup ne fut pas esquivé ni bloqué. Ma lame s'enfonça profondément dans la chair qui répandit une bonne quantité de sang à terre.
L'homme avais le souffle coupé. Il me regardait maintenant avec un regard nouveau.
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''Il semblerait que la nouvelle génération soit meilleur que l'ancienne'' me dit-il avec un triste sourire.
C'est alors que je pris la parole.
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''Il semblerait... Ce fut un honneur pour moi de vous affronter''.
L'homme était genoux a terre et continué de respirer comme il le pouvait. Je fis le tour du vieil homme pour me placer juste derrière lui. Ma lame lui fit don d'une mort rapide. Je me saisis de sa chevalière comme preuve de mon forfait et pris congé de cette salle aux allures lugubre. La tour fut beaucoup plus difficile à descendre car j'étais fatigué. La nuit allait tombée et j'allais enfin pouvoir me perpètre un peut de repos...
La vie d'assassin n'est pas aisée mais le pire fut quand même d'expliquer d'où venais ma coupure si nette au visage à mes amis.
Mais ceci est une autre histoire.
(Le chtit clin d'œil qui fait tout lol)